8 septembre 2010
pourtant
Pourtant
La vie faisait mauvais temps
Et rien que des mots tranchants.
Le monde était l'adversaire
qui ne déclarait la guerre.
Pourtant on était heureux
A la fleur de l'age et vieux,
Le temps comme une rivière
arrosait l'aride terre.
Les jours et les douces nuits
On dégustait les frais fruits.
Pris par le vent de la prière
point de regards en arrière.
Les fleurs n'étaient plus aux champs,
Mais dans nos cœurs fleurissants.
De nos yeux, une lumière
Jaillissait brisant la pierre.
pourtant on était que deux
Jouissant des divins feux;
Elle ravissante et fière,
Moi entre ses mains poussière.
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